Daniel Andler est professeur émérite de Sorbonne Université, membre de l’Académie des sciences morales et politiques, de l’UMR Sciences, normes, démocratie à Sorbonne Université et du Département d’études cognitives à l’École normale supérieure.
Stefana Broadbent est une anthropologue des pratiques numériques. Elle est Professeur à l’Ecole Polytechnique de Milan dans le Département de Design. Entre 2014 et 2016 elle a dirigé l’unité de Collective Intelligence de Nesta à Londres.Précédemment elle a enseigné Digital Anthropology dans le département d’Anthropologie de University College London. Elle est membre du comité de la prospective de la CNIL.
Soraya de Chadarevian est professeure au département d’histoire et à l’Institut pour la société et la génétique de l’Université de Californie à Los Angeles. Elle est historienne des sciences, des technologies et de la médecine. Ses recherches portent sur les sciences biologiques et biomédicales du XIXe siècle à nos jours, et en particulier sur la biologie moléculaire et les processus scientifiques, institutionnels, politiques et culturels qui ont contribué à son développement, sujet sur lequel elle a publié de nombreux livres et articles.
Serena Ciranna est docteure en philosophie. Dans sa thèse, elle a analysé les effets des médias numériques sur l’identité personnelle. Une partie de son travail porte actuellement sur le phénomène du partage des résultats des tests génétiques en accès libre en ligne. Pendant cinq années elle a été assistante de recherche pour le cycle d’étude TESaCo de l’Académie des sciences morales et politiques.
Sonia Desmoulin est docteur en droit et chargée de recherche au CNRS, rattachée au laboratoire Droit et Changement Social de Nantes Université. Ses travaux portent sur les enjeux juridiques du déploiement de certaines innovations technologiques, spécialement dans le champ de la santé humaine et de la santé animale. Elle a notamment travaillé sur l’encadrement juridique des OGM animaux et des nanomatériaux, avant de s’intéresser aux neurotechnologies comme la stimulation cérébrale profonde ou aux systèmes algorithmiques d’aide à la décision médicale.
Jacopo Domenicucci enseigne la philosophie de l’action et de la computation à Dartmouth College (USA). Il est chercheur au Neukom Institute for Computational Science et chercheur associé au Centre for the Future of Intelligence (Université de Cambridge), après avoir été chercheur à l’Université de Cambridge (Emmanuel College). Ses travaux portent sur la confiance— la confiance interpersonnelle, la confiance dans les institutions, la confiance en contexte numérique— et sur l’éthique de l’intelligence artificielle.
Florian Forestier est docteur en philosophie, conservateur à la Bibliothèque Nationale de France, directeur des études du Think tank #Leplusimportant, rapporteur pour le Forum sur l’Information et la Démocratie, et écrivain. Il est co-auteur de “Désuberiser, reprendre le côntrole” paru en 2020 aux éditions du Faubourg en 2020.
Bastien Guerry est responsable du plan d’action logiciels libres et communs numériques à la direction interministérielle du numérique. Après une formation en philosophie, il apprend la programmation et s’investit dans le mouvement du logiciel et de la culture libres, en devenant notamment le premier salarié de Wikimédia France en 2010.
Mehdi Khamassi est directeur de recherche au CNRS. Il effectue ses recherches à l’interface entre robotique et neurosciences à l’Institut des Systèmes Intelligents et de Robotique, sur le campus de Sorbonne Université. Il est également co-directeur des études pour le master de sciences cognitives à l’ÉNS (Paris Sciences Lettres) / Université de Paris / École des Hautes Études en Sciences Sociales.
Anne Le Goff est maîtresse de conférences à l’Institut SupBiotech d’enseignement et recherche sur les biotechnologies, et sera en résidence à l’Institut d’études avancées de Paris en 2024-2025. Ses recherches portent sur les aspects philosophiques, éthiques et sociaux des technologies de cellules souches, notamment en lien avec l’embryon et la reproduction. Elle est l’auteure du livre L’animal humain (Vrin, 2020) et vient de conclure 9 ans d’enseignement et recherche à l’Université de Californie à Los Angeles aux Etats-Unis.
Célia Zolynski est professeure à l’École de droit de la Sorbonne – Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, codirectrice du Département droit de l’immatériel du Laboratoire IRJS (DreDis), personnalité qualifiée au sein de la CNCDH et du CSPLA, membre du Comité national pilote d’éthique du numérique.